L’art derrière la matière
Les chapeaux : la noblesse d’un geste, la beauté d’un héritage
Savez-vous combien de gestes, de patience et de savoir‑faire sont nécessaires pour donner vie à un chapeau en paja toquilla ?
Chez Arteminka, chaque pièce est l’aboutissement d’un travail minutieux qui peut durer de 22 jours à plus de 3 mois, selon la finesse du tressage.
Rien n’est laissé au hasard : chaque étape est un hommage au temps long, à la nature et à la main qui façonne avec soin.
Chaque chapeau Arteminka incarne la rencontre entre l’excellence artisanale colombienne et l’élégance française.
Le cycle vivant de la paille
- Récolte de la paille (2 à 5 jours) – uniquement par temps sec
- Séchage naturel (10 jours à 3 semaines)
- Tri méticuleux selon la finesse de la fibre (2 jours)
- Teinture naturelle (2 à 6 heures), puis séchage (6 h à 2 jours)
- Tressage entièrement à la main :
- 8 jours pour un tressage standard
- 4 à 8 semaines pour un tressage fin et régulier
- Finition du bord, moulage à la vapeur et pose de la garniture
Nos chapeaux sont confectionnés en paille 100 % naturelle, sans couture, et teintés avec des pigments d’origine végétale. Ce choix garantit un produit haut de gamme, respectueux de la nature et des artisanes.
De la terre à la fibre
Tout commence dans les hauteurs andines, là où pousse la paille d’iraca, cultivée avec soin par les communautés locales. Elle met trois ans à livrer ses précieux bourgeons.
- Les fibres sont classées par finesse : de 4 mm à moins de 3 mm pour les plus précieuses.
- Elles sont ensuite cuites à feu doux, lavées 12h puis séchées deux à trois jours.
Cette attention préserve la souplesse et la qualité exceptionnelle de la fibre.
Une teinture 100 % naturelle
Chez Arteminka, la couleur se crée en harmonie avec la nature. Les teintures proviennent exclusivement de plantes, graines, feuilles ou fruits locaux.
- Roucou : jaune doré à rouge profond
- Feuilles et fruits de nogal : bruns profonds
- Pichuelo (plante rare) : jaunes éclatants
Chaque teinte est unique, reflétant les saisons, la terre et le feu.
Chaque fibre est triée, séparée et tressée à la main. Plus la fibre est fine, plus le tressage demande de patience et de précision. Certains modèles nécessitent jusqu’à huit semaines de travail continu.
Des finitions d’exception
Le “remate” (fermeture invisible) et le “apriete” (resserrage final) sont suivis du “despuchado”, élimination des fibres superflues.
Le chapeau est ensuite lissé sur une pierre polie, moulé à la vapeur et garni à Lyon, dans nos ateliers