
Les mains qui donnent vie à nos pièces
À Sandoná, au cœur des montagnes du sud de la Colombie, un art ancestral se perpétue entre les mains de femmes déterminées. Mères, cheffes de foyer et gardiennes d’un savoir-faire transmis de génération en génération, elles tressent chaque pièce avec une précision et une patience infinies.
Arteminka collabore avec une association locale qui leur permet de vivre de leur art, dans un cadre solidaire et équitable. Ensemble, nous soutenons l’indépendance économique, la transmission culturelle et la valorisation d’un artisanat d’exception.
Choisir un chapeau Arteminka, c’est reconnaître la force et la beauté de ces femmes, et porter une histoire tissée de gestes, de temps et de passion.












Héritage & Résilience
L’art du tressage à Sandoná remonte à plus de 300 ans, selon les récits transmis de génération en génération. Dans cette région des Andes colombiennes, les gestes se transmettent par la parole, les regards et les mains. Ce savoir-faire est un pilier de l’identité locale.
Tresser de la paja toquilla à la main est un art qui exige patience, précision et mémoire. En Colombie, de moins en moins de jeunes apprennent cet héritage. Soutenir ces femmes, c’est préserver un patrimoine vivant.
Mais la beauté de la paille cache aussi des défis. Notre matière première provient de Linares, un village voisin marqué par l’instabilité du passé. Pendant des décennies, les conflits armés ont entravé la culture de l’iraca, rendant son accès incertain. La pandémie de Covid-19 a accentué cette fragilité : face à la chute de la demande, de nombreux cultivateurs ont dû se tourner vers d’autres cultures, parfois moins durables.
En valorisant l’artisanat de la paja toquilla, Arteminka soutient une chaîne de production éthique, contribue à maintenir cette culture vivante et redonne un sens durable à une filière en danger.
« Le seul et plus grand héritage que ma mère m’a laissé, c’est cette pierre avec laquelle je travaille chaque jour. Grâce à elle, j’ai appris à lisser les fibres, à donner forme aux chapeaux… et à faire vivre notre tradition avec fierté. »
— MARIA C.
« Je n’ai pas eu les moyens de lui donner une éducation à ma fille, mais j’espère qu’à travers mes mains, elle héritera d’une autre forme de liberté. »
— DALIS